Katherine E. Porter
Des recherches antérieures démontrent qu'un historique d'agression sexuelle est un facteur de risque important pour les agressions sexuelles futures [1, 2]. Plusieurs études suggèrent que des différences dans la détection du risque peuvent contribuer à ce modèle [par exemple, 3]. Le but de cette étude était de déterminer si la victimisation sexuelle a un impact sur la perception et la réponse dans les scénarios de rencontres ; et d'évaluer s'il existait des différences entre le risque perçu et les avantages de rester dans des situations interpersonnelles à risque en fonction des antécédents d'agression sexuelle. Cent onze étudiantes ont visionné et répondu à deux vidéos montrant des vignettes de rencontres. Les résultats ont indiqué que les participants ne différaient pas dans leur perception du risque en fonction des antécédents d'agression sexuelle ; cependant, ceux qui avaient des antécédents d'agression sexuelle ont indiqué qu'ils resteraient dans la situation plus longtemps dans certains cas. De plus, lorsqu'on leur a demandé de prédire ce qui se passerait si le scénario continuait, les participants ayant des antécédents d'agression sexuelle étaient significativement plus susceptibles de prédire que les personnages auraient des relations sexuelles consensuelles si la femme restait et des conséquences sociales négatives si elle choisissait de partir. Les implications cliniques potentielles de ces résultats sont discutées.