Lawal JR, El-Yuguda AD et Ibrahim UI
Français L'étude visait à déterminer la séroprévalence de la maladie de Newcastle (ND) parmi certaines espèces de volailles villageoises sur les marchés de volailles de Gombe, au Nigéria. Un total de 1200 échantillons de sérum (841 poulets villageois, 320 pintades et 39 pigeons) ont été testés. Le test d'inhibition de l'hémagglutination a révélé un taux global de prévalence des anticorps contre le virus de la ND (NDV) de 53,7 % (644/1200). La séroprévalence des anticorps contre la ND s'est avérée plus élevée chez les poulets villageois 527/841 (62,7 %) suivis des pigeons 19/39 (48,7 %) et des pintades 98/320 (30,6 %) respectivement et se sont révélés séropositifs avec des titres moyens géométriques (GMT) de 1,9 à 5,9. Il n'y avait pas de différence significative (p>0,05) dans les taux de séroprévalence des anticorps contre la ND entre les différents lieux d'échantillonnage. Français Les espèces de volailles se sont avérées associées à la séroprévalence de la ND (P ≤ 0,05) dans cette étude. Les anticorps contre la maladie de Newcastle étaient statistiquement significativement (P < 0,0001) plus élevés chez les poulets villageois que chez les pintades à 95 IC (odd ratio = 0,4887). Cependant, il n'y avait pas de différence statistiquement significative (P = 0,4106) d'anticorps contre la ND entre les poulets villageois et les pigeons à 95 % IC (odd ratio = 0,7775) et également entre les pigeons et les pintades (P = 0,1426 à 95 % IC, odd ratio = 1,591). Ces espèces de volailles pourraient jouer un rôle important dans l'épidémiologie et la transmission de la maladie de Newcastle aux poulets exotiques commerciaux plus sensibles ou à d'autres espèces de volailles villageoises immunodéficientes, en particulier lorsqu'elles sont élevées à proximité. Par conséquent, une campagne de vaccination systématique gratuite contre la ND devrait être lancée dans les zones d'étude en mettant davantage l'accent sur les espèces de volailles villageoises afin de bloquer le cycle épidémique du virus. En outre, les aviculteurs villageois doivent être sensibilisés à l’importance économique de la maladie et à la nécessité de maintenir des mesures de biosécurité strictes dans leurs élevages de volailles.