Yun-Song Li et Xiang-Ling Meng
Objectif : Étudier les facteurs de risque et la résistance aux médicaments d'Escherichia coli chez les patients atteints d'infections des voies biliaires (IVB). De plus, les facteurs pronostiques liés à la survie des patients atteints d'IVB ont été évalués. Méthodes : Une étude observationnelle rétrospective a été réalisée pour analyser la relation entre l'utilisation d'antimicrobiens et la résistance bactérienne. Résultats : Une infection des voies biliaires causée par E. coli a été diagnostiquée chez 0,81 % des patients de chirurgie générale (107 sur 13163) admis à l'hôpital entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2014. Sur les 107 isolats, 102 (95,3 %) étaient résistants à au moins un agent antimicrobien et 86,9 % (93/107) à deux antibiotiques ou plus. Français 80,4 % étaient résistantes à la pipéracilline, 27,1 % à la pipéracilline/tazobactam, 61,7 % à la céfuroxime, 57 % à la céfoxitine, 48,6 % à la céfotaxime, 43,9 % à la céftazidime, 38,3 % à la céfépime, 44,8 % à la lévofloxacine. Cependant, toutes les souches étaient sensibles à l'imipénème. Les taux de détection d'Escherichia coli producteurs de BLSE étaient de 41,1 %. Conclusion : La réception antérieure d'un traitement antimicrobien était significativement associée à une infection causée par un organisme résistant et la plupart des souches étaient résistantes à plusieurs agents antimicrobiens.