Journal de recherche sur le diabète et d'endocrinologie Libre accès

Abstrait

La thérapie interdisciplinaire s'est avérée efficace pour réduire la prévalence du syndrome métabolique chez les femmes obèses

Ana Damaso

Introduction : le syndrome métabolique est une constellation de paramètres altérés qui coexistent avec l’obésité augmentant les risques de maladies cardiovasculaires.

Objectif : Évaluer 1) les effets de la thérapie clinique multicomposante sur la prévalence du syndrome métabolique ; et 2) si la leptine et l’adiponectine peuvent moduler sa réponse chez les femmes obèses.

Méthodes : La thérapie interdisciplinaire comprenait un suivi avec un endocrinologue, un nutritionniste et un physiologiste de l'exercice, associé à une éducation sanitaire par des vidéos hebdomadaires sur le Web sur l'exercice et la nutrition pour promouvoir des changements de style de vie (# 12semanas®) et un soutien via Facebook®, Instagram® et WhatsApp®. Cette étude peut être approuvée par le Comité d'éthique de la recherche. Des femmes obèses (n = 32), âgées de 31,06 ± 4,70 ans et ayant un IMC de 34,01 ± 4,00 kg/m² ont été sélectionnées. La composition corporelle par bioimpédance électrique et l'adiponectine, la leptine par ELISA ont été réalisées. Le dépistage du syndrome métabolique a été effectué selon les critères de la FID.

Résultats : Au début du traitement, 21,8 % des femmes obèses présentaient un diagnostic de syndrome métabolique (SM), qui a été réduit à 3 %. Dans la comparaison delta, le groupe SM présentait des valeurs plus élevées pour le poids corporel, le tour de taille, la graisse corporelle, le cholestérol total et un HDL-c réduit. Des améliorations ont été constatées dans la composition corporelle et le profil lipidique dans les deux groupes analysés. Dans le groupe MS, on a observé une réduction de la concentration de leptine. La comparaison delta a révélé une corrélation positive entre le rapport leptine/adiponectine, le tour de taille et le HOMA-AD.

Conclusion : L’approche clinique associée à l’éducation sanitaire s’est avérée efficace pour réduire la prévalence de la SEP médiée par la leptine et l’adiponectine et éviter le développement de maladies cardiovasculaires chez les femmes obèses.

Avertissement: test