Abebayehu Bitew Aniley, Tadesse a réveillé Ayele, Ejigu Gebeye Zeleke et Assefa Andargie Kassa
Contexte : Le diagnostic précoce du VIH et l'accès au traitement sont l'un des moyens les plus efficaces pour prévenir sa propagation et protéger la santé des personnes vivant avec le virus. Cependant, le retard du diagnostic est le principal facteur de risque pour l'adoption et la réponse au traitement antirétroviral. Méthodes : Une étude cas-témoins non appariée en institution a été utilisée dans l'étude. L'étude a été menée dans les hôpitaux de Debre-Markos et de Finote-Selam, dans le nord-ouest de l'Éthiopie. Les cas étaient des personnes vivant avec le VIH qui avaient un taux de CD4 < 350 cellules/mm3 ou un stade clinique III et IV de l'OMS, quel que soit le taux de CD4 à la première présentation et les témoins étaient ceux qui avaient un taux de CD4 ≥ 350 cellules/mm3 ou un stade clinique I et II de l'OMS. Si les deux critères étaient disponibles, le taux de CD4 était préféré comme recommandé par l'Organisation mondiale de la santé. Un total de 392 répondants [196 cas et 196 témoins] ont été recrutés et sélectionnés systématiquement. Les données ont été collectées par des infirmières formées à l'aide d'un examen des dossiers et d'un questionnaire structuré administré par un intervieweur. Français Un modèle de régression logistique binaire a été utilisé pour identifier les facteurs associés au diagnostic tardif du VIH. Résultats : sur un total de 392 participants, 376 [187 cas et 189 témoins] personnes vivant avec le VIH ont fourni une réponse complète. Le fait de ne pas avoir de compréhension, par rapport à la compréhension, sur le VIH/SIDA [AOR = 1,7, IC à 95 % = 1,08-2,79] et le TAR [AOR = 2,1, IC à 95 % : 1,25-3,72], d'être testé en raison de symptômes/maladie, par rapport à un test pour exposition au risque [AOR inversé = 2,5, IC à 95 % : 1,64-4,76], et d'acquérir le VIH par contact sexuel, par rapport à l'acquérir par d'autres modes [AOR = 2,5, IC à 95 % = 1,52-4,76] étaient positivement et indépendamment associés au diagnostic tardif du VIH. Conclusions : Contrairement à la stigmatisation perçue liée au VIH, le manque de compréhension du VIH et du TAR, le fait de subir des tests de dépistage de la présence de symptômes/maladie et l’acquisition du VIH par contact sexuel étaient des facteurs indépendants et significatifs du diagnostic tardif du VIH.