Manabu Tamura, Sayaka Tomihara, Shinichiro Okazaki, Hiroki Yokote, Masahiro Uemura et Kazumi Nishikawa
Chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer (MA) qui n'ont pas d'indications chirurgicales, un traitement anti-MA est parfois administré, alors qu'il n'existe que quatre médicaments plus ou moins efficaces. Il convient de noter qu'il n'existe actuellement aucun médicament capable de guérir la MA et que tous les traitements ne peuvent que ralentir la progression de la maladie. Étant donné que, bien sûr, le nombre de patients atteints de MA va augmenter, il deviendra progressivement plus difficile pour les médecins de gérer tous les cas de démence, ce qui peut nécessiter une modification du système de santé en général. Cela est particulièrement important au Japon, où la société vieillit rapidement ; le gouvernement doit clairement reconnaître l'augmentation possible de l'incidence de la démence. Actuellement, il existe toute une série d'initiatives de neuroimagerie pour la MA dans le monde (ADNI, CATI, etc.), et un certain nombre d'autres essais cliniques sont lancés (consortium EPAD, A4, fondation GAP, Memento, etc.). Le Japon a donc besoin d'une collaboration internationale avec des médecins et des scientifiques d'autres pays. D'autre part, il est important de créer une plateforme MA dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP) récent et innovant. Cette plateforme AD devrait viser la recherche sur la démence en tant qu'objectif principal (par exemple, la réduction des risques, la prévention, le diagnostic précoce, le traitement et le maintien des fonctions vitales), et également établir un paradigme commun visant à développer le registre, la cohorte de patients étudiés et la biobanque. La collaboration des entreprises privées, du monde universitaire et des entités publiques (par exemple, la science fondamentale dans le MEXT, l'application clinique dans le MLHW, l'intégration de divers domaines dans le METI) peut avoir un impact immédiat sur le développement de la recherche sur la démence. En outre, le Japon pourrait accélérer davantage les études sur la démence dans un tout nouveau système de recherche et développement médicaux (Agence japonaise pour la recherche et le développement médicaux - AMED), qui a étendu ses activités et s'occupe actuellement de la gestion des projets et du budget (par exemple, le nouveau plan orange dans le MLHW). Il ne fait aucun doute qu'une évaluation équitable des causes cliniques de la démence en tenant compte des COI (conflits d'intérêts) doit être effectuée.