Amanda MacDonald
Le diabète sucré est une épidémie mondiale, qui a touché 500 millions de personnes dans le monde en 2013. Les patients ne parviennent pas à gérer leurs symptômes diabétiques en raison du manque d'amélioration de la qualité (AQ) de l'éducation à l'autogestion du diabète (EAGD). En 2013, ce chiffre était 3 à 5 fois plus élevé dans les populations des Premières Nations. L'objectif de cette recherche est de faciliter une meilleure AQ et EAGD dans les populations autochtones du monde entier en créant un cours gratuit et accrédité. Ce cours enseignera les techniques durables de promotion de la santé nécessaires pour surveiller la glycémie, les maladies mentales, traiter les complications courantes, la gestion des médicaments et la thérapie physique et nutritionnelle, pour n'en citer que quelques-unes. La recherche sur la succession sera analysée dans une méthode de réseau de recherche basé sur la pratique en santé publique (PBRN) avec des enquêtes, des entretiens et une analyse statistique de l'efficacité à court et à long terme à partir de tests de base. Ces tests porteront notamment sur la fréquence cardiaque, la tension artérielle, la santé mentale, les médicaments, la glycémie > 3 mois, l'hyperglycémie/hypoglycémie, la circulation sanguine, les résultats du test de pression tibio-brachiale, la fonction rénale et les complications macrovasculaires, la rétinopathie, la dermatologie et les lésions nerveuses. Ces tests seront effectués dans un petit groupe de communautés autochtones éloignées du Québec, au Canada. On suppose que cela améliorera les efforts de santé publique en matière d'autogestion du diabète par les patients et de ses symptômes associés. Grâce à ce cours en ligne gratuit, accrédité et accessible pour préparer les praticiens de la santé à la DSME, on s'attend à un meilleur contrôle glycémique, à une diminution des visites à l'hôpital, à une diminution de la rétinopathie, de la néphropathie et de la neuropathie.