Lemme Negesa
Introduction : Selon des études récentes, les schémas thérapeutiques antirétroviraux nécessitent une adhésion de 70 à 90 % pour être efficaces. Cependant, le maintien de l'adhésion au traitement antirétroviral (TAR) sur le long terme nécessite un suivi précis et cohérent, ce qui constitue un défi particulier. En Éthiopie, différentes études ont été menées sur l'adhésion au TAR dans différentes régions et les résultats obtenus sont incohérents d'une région à l'autre.
Méthodes : Une étude transversale a été utilisée pour évaluer l'observance et les facteurs qui affectent l'observance du traitement antirétroviral à Dire Dawa. Une technique d'échantillonnage aléatoire simple a été utilisée pour sélectionner la taille de l'échantillon prévue et la taille de l'échantillon a été calculée à l'aide d'une formule de proportion unique en tenant compte de la proportion d'observance p = 0,74, qui est tirée de l'étude menée à l'hôpital de Yirgalem. Les données ont été collectées à l'aide d'un questionnaire structuré et d'entretiens avec les répondants inclus dans l'étude après avoir pris le numéro unique du traitement antirétroviral dans la base de sondage. Les données ont été saisies et analysées à l'aide de SPSS version 16 pour Windows.
Résultats : L'étude a révélé que le niveau d'adhésion au traitement antirétroviral était sous-optimal (65 %), tandis que le reste (35 %) n'était pas adhérent (avait manqué une ou plusieurs doses) au cours des sept derniers jours (non adhérent). Le soutien familial (p = 0,001), un suivi régulier (p = 0,012) et la confiance mutuelle envers les cliniciens (p = 0,01) se sont avérés être associés positivement à l'adhésion au traitement antirétroviral.
Conclusion : L'évaluation de l'adhésion au traitement antirétroviral était relativement médiocre par rapport aux autres études réalisées. Elle était en désaccord avec le niveau d'adhésion optimal. L'adhésion au traitement antirétroviral était de (65 %), tandis que le reste (35 %) a manqué des doses (une ou plusieurs) de leurs médicaments au cours des sept derniers jours (non-adhésion). Parmi les femmes interrogées, 59 % ont adhéré au traitement antirétroviral tandis que parmi les hommes interrogés, 41 % ont adhéré à leur traitement, ce qui indique une bonne adhésion chez les femmes.